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samedi, août 23, 2003

L'été meurtrier 

Après James Welch, c'est la mort de Thomas Savage que j'ai la tristesse de vous annoncer. Cet auteur avait fait l'an dernier une entrée (!!) remarquée en littérature, du moins en France, avec la publication de son premier roman Le pouvoir du chien, publié aux USA en 1967 (re-!!). En octobre, les éditions Belfond (?) publieront son dernier en date, La reine de l'Idaho. Mais dans notre malheur, nous avons de la chance : il reste encore 11 roman de Tom Savage à publier. De quoi faire tenir les nombreux admirateurs qu'il avait su se faire.
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jeudi, août 21, 2003

Pôle Position 

Déjà, les premiers livres de la rentrée littéraire commencent à envahir les rayons des libraires, déjà deux magazines, plus rapides que leurs confrères, nous font le plaisir de nous expliquer la rentrée de cette année : L'express m'a fait un joli récapitulatif des livres qui sortiront (et m'apprend ô joie! ô bonheur! que Yoko Ogawa se fend non pas d'un, mais de deux livres, roman et nouvelles, cette année), pendant que le Nouvel obs (malheureusement, l'article est indisponible sur le web, ben oui, faut les vendre quelques fois les magazines!), me dit pourquoi la rentrée c'est une saleté pour la littérature (diantre! mais qui ne le sait pas déjà? A part découvrir de bons romans étrangers, la rentrée ça sert à quoi à part enterrer les jeunes auteurs innocents?) :

Les livres morts-nés : voilà le dernier genre littéraire à la mode. Combien sont-ils? Certains parlent sous le manteau d'un tiers des publications de la rentrée. Mais chut! Pas de chiffres, pas de noms... Le mort-né, c'est le dernier tabou germano-pratin. Un phénomène que l'on cache pour ne pas enrayé la machine à produire des livres. Pourquoi? "Parce que la rentrée, c'est une institution. On est obligé d'y figurer. Une fois dans l'année, on parle des livres. Les journaux accordent des pages aux nouveaux auteurs", plaide Claude Cherki, le PDG des Editions du Seuil.

A lire sur ce brûlant sujet le livre de Marie-Odile Beauvais, Discretion assurée (éditions Melville/Léo Scheer) où elle explique comment elle s'est fait scuicidée par sa propre maison d'édition (Grasset : ah!, tout ce que l'on pourrait dire sur Grasset...) au profit de la star (sic) Yann Moix, et de son Podium en carton qui au bout de tout ce battage n'aura vendu que 24000 exemplaire de sa daube (chiffre trouvé dans l'article du Nouvel Obs).

PS : Je me fais aussi gentiment rappeler que cette année, nous fêtons le centenaire du prix Goncourt (merde!) et que donc même le plus ploucissime des paysans du fond boueux du Larzac va en entendre parler jusqu'à ce que les oreilles lui en saignent : priez pour nous!

PS Scriptum : je veux profiter de cette tribune pour dire que NOOOOOOOOONNNNNNN !!!!!!!! la rentrée ne se jouera pas entre Beigbeder et Amélie Nothomb. Arrêtez les hallucinogènes.
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samedi, août 16, 2003

Rentrée (encore) 

Sitart'mag présente des critiques en français de quelques livres étranger déjà cités.
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10 contre 1 que le livre qui gagnera le booker sera écrit en anglais 

Visiblement, c'est une spécialité en Angleterre où les paris sont admis de miser sur le meilleur lévrier littéraire : on en rêverait presque ici-bas... Derniers résultats des paris : c'est toujours Coetzee qui empoche, favorisé par deux précédentes victoires avec Michael K, sa vie, son temps (Time and Life of Michael K.) et Disgrace.
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Quelques livres que j'aimerais voir publiés en France 

The White Body of Evening, de Al McCann (Australien) : malheureusement publié depuis plus de six mois, donc plus aucune critique sur le Web. Contentez-vous de ça et de ça.
The Center of Everything, de Laura Moriarty, encore une "Coming-of-age story", mais qui semble-t-il sort du lot (et comme j'adore ça les histoires de gamins qui deviennent adultes...)
Murder at Morija, de Tim Couzens, sur l'assassinat d'un missionnaire français en Afrique, au début du siècle.
The Known World, de Edward Jones, sur un aspect méconnu de l'esclavage au Etats-Unis
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Duh? 

Ou pour trouver un équivalent à la connerie américaine : si Poivre d'Arvor poursuivait en justice la prochaine personne à utiliser les mots "sans transition".
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Mister Malaussène 

Si vous voulez voir Pennac depuis l'autre côté de la Manche.
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vendredi, août 15, 2003

Tada! 

Voici la première sélection du Booker Prize, le prix littéraire le plus important (le plus intérressant?) d'Angleterre : quand on veut se faire comprendre du néophyte, on dit "l'équivalent du Goncourt", mais croyez-moi, ce prix est meilleur que le Goncourt. En général.

Monica Ali Brick Lane
Martin Amis Yellow Dog
Margaret Atwood Oryx and Crake
Carol Birch Turn Again Home
Melvyn Bragg Crossing the Lines
J.M.Coetzee Elizabeth Costello
Julia Darling The Taxi Driver’s Daughter
Gerard Donovan Schopenhauer’s Telescope
Damon Galgut The Good Doctor
Barbara Gowdy The Romantic
Mark Haddon The Curious Incident of the Dog in the Night-time
Zoë Heller Notes on a Scandal (autre critique, américaine)
Francis King The Nick of Time
Shena Mackay Heligoland (autre critique)
Clare Morrall Astonishing Splashes Of Colour
John Murray Jazz etc
Julie Myerson Something Might Happen
Tim Parks Judge Savage
Caryl Phillips A Distant Shore
DBC Pierre Vernon God Little
Jonathan Raban Waxwings
Graham Swift The Light of Day
Barbara Trapido Frankie & Stankie

Evidemment, je n'irais pas jusqu'à dire que je suis totalement satisfaite de cette sélection : en particulier du livre de Amis qui n'est pas encore publié. Mais faut dire que j'ai la naiveté de croire qu'il faut qu'un livre ait trouvé son public avant de trouver son prix.

(En lien, pour quelques livres, une critique ou/et un article en anglais : à actualiser)
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jeudi, août 14, 2003

Si l'on considère... 

...qu'un bon lecteur lit 2 livres par semaine (un bon bon 3, et un très bon autant qu'il veut), il lui faudra 345 semaines et demi (soit presqu'un an) pour s'ingurgiter tous les romans de cette rentrée, dont 227 semaines et demi pour le quartier français du camembert et 118 pour le quartier étranger. S'il trouve le temps entre métro-boulot-mélo de se faire plutôt l'intégralité de la production éditoriale, il lui faudra 642 semaines et demi. Soit plus de 4497 jours de labeurs pour ses pauvres yeux. Si à la sortie il en a encore...
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Putain!... 

Je sais que c'est fait exprès, mais appeler une revue littéraire Bordel !, c'est moyennement intelligent. Essayez un peu de m'imaginer entrer dans une maison de la presse, fouiller désespérément les rayons, puis me tourner vers la petite mémé ratatinée derrière sa caisse et lui demander, rouge comme une écrevisse électrocutée (parce qu'en plus, je suis d'une timidité maladivement maladive), si elle n'avait pas ... euh... cette nouvelle revue littéraire... euh... Bordel...? Elle s'est déshydratée d'un seul coup sous le choc. Et non, elle l'avait pas. Allez donc vous faire chier avec le site merdique de la revue (c'est moi, ou même l'écran de cinéma de mon multiplexe le plus proche est pas assez grand pour voir cette putain de bordel de fenêtre pop up ?)
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Voyageur pressé 

Toi qui est passé par là à la recherche du dernier livre de Louise Erdrich, soit remercié de ta visite et de ton bon goût. Si tu repasses par chez nous, donne toi la peine de t'attarder un peu...

PS : idem pour celui qui cherchait Oscar et Lucinda.
Ce que ça fait du bien de savoir qu'il y a des gens qui trouvent ce blog...
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Rentrée française (suite) 

Une fois n'est pas coutume, j'attend un roman français avec curiosité. Jugez vous-même si ce n'est pas alléchant :
Où ? Au Pôle Sud.
Quand ? Dans un futur proche.
Qui ? Un homme et une femme.
De l’aventure ! Du froid ! Du chaud ! Des spectres ! Des bons et des méchants ! De l’amour !
Jusqu’à quel point faut-il se débarrasser des fantômes pour faire l’amour ?

Moi, un roman qui se présente comme ça, je fais au moins l'effort d'aller voir de quoi il retourne : et là surprise, White de Marie Darrieussecq (dont j'avais trouvé Truisme complètement crétin, et foutage-de-gueule à fond) pourrait bien me plaire si le reste du livre est à l'avenant des premières pages (attention lien vers un pdf).
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Une petite nouvelle, pour la soif 

Decouvrez ou redécouvrez les top of the pop de la littérature anglo-saxonne (et japonaise avec Haruki Murakami) à travers des nouvelles et extraits de romans inédits (en anglais) sur le (merveilleux) site du Guardian.
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Rentrée étrangère (suite) 

Ajoutez à vos listes :
Danseur, de Colum McCann, sur la vie de Noureïev, chez BELFOND,
Du bout des doigts, de Sarah Waters, chez DENOËL (sélection Booker Prize de l'an dernier).
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La mort dans l'âme 

C'est en effet la mort dans l'âme que je me tire l'oreille pour vous faire savoir que le plus grand succès de l'édition américaine de ces trois dernières années (top 10 des listes des best-sellers depuis trois ans, tous records battus) va être publié en France: si vous aimez les belles bouses (pardon, les "livres faciles") qui font pleurer, La nostalgie de l'ange (The Lovely Bones), aux Editions du Nil est pour vous.
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mercredi, août 13, 2003

La chance du débutant 

Et le cauchemard des auteurs. Voilà pourquoi personne n'a d'agent littéraire en France. Voilà aussi à quoi ressemble la vie rêvée des auteurs.
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Incipit : Come in, Cipit ! (fatigue sérieuse au niveau des neurones, pardonnez-nous nos offenses) 

Voici ce que tout bon magazine littéraire devrait fournir tous les mois : les premières lignes des (meilleurs) livres qui viennent de sortir.
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"Dans ce futur révolutionnaire, un auteur créera toujours "un livre", et un lecteur lira toujours "un livre", mais les maillons de la chaîne entre auteur et lecteur n'inclueront plus nécessairement un éditeur, un imprimeur, un distributeur et un libraire. A la place, dit Cope, le processus sera quelque chose comme cela : "Vous irez jusqu'à l'une de ses machines et vous chercherez dans l'index. Vous chercherez, peut-être, un classique qui est indisponible depuis des années, ou le dernier best-seller, ou vous chercherez un livre sur le patchwork. Vous chercherez dans l'index et ferez votre choix. Vous choisirez la typographie, la taille des caractères, la reliure, la couverture. Puis vous payerez et appuierez sur un bouton. En peu de temps, votre livre sortira de la machine."
La SF, c'est beau lorsque cela reste de la fiction : ça, c'est ce qui nous attend vous et moi, à partir de 2006-2007. Le livre en cannette.

PS : pour la traduction, on fait ca qu'on peut avec les cinq minutes qu'on a!
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I had a dream... 

... et il est un peu crétin. Je rêve d'aller voir comment fonctionne le cours de "creative writing" ("écriture créative" : attendez un instant que j'arrête de me crever le ventre de rire sur ce terme!) de la célèbre université de Columbia à New York, alors que je suis convaincue qu'écrire ne s'apprend pas.
Hé! je l'ai dit que c'était crétin!

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Ben alors? A quoi tu sers, Littérature? 

En bon français, c'est ce que l'on pourrait appeler un éditorial. Se faire un article sur le sujet que l'on veut sans être soumis aux rigueurs de l'actualité. En gros, écrire sur quelque chose qui pourrait interresser plein de monde, sans gonfler la majorité. Malheureusement, en France, l'éditorial libre, c'est comme le free-lancer, c'est dans la catégorie intello-précaire : va au diable!!
C'est donc tout naturellement vers les USA où il y a suffisamment de journaux pour se permettre ce genre d'extras que je dois me tourner pour trouver un article sur "A quoi sert la littérature?". L'article vaut ce qu'il vaut ; on est d'accord, on est pas d'accord, mais au moins, la possibilité de débat existe.
Je sais pas vous, mais moi, en France, à part dans la salle de bain de Beigbeder, je ne sais pas où ça fait débat : et primo, je ne suis pas invitée, secondo, Beigbeder... ça vole aussi haut que le papillon de nuit qui se planque depuis trois jours et trois nuits dans ma chambre pour mourir.
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Paris Review 

Jamais entendu parler, hein? Je vous rassure, jusqu'à très récemment, moi non plus. Pourtant, voici la porsche grand luxe des magazines littéraires, toutes langues et pays confondus. Et il est américain. Tenir 50 ans sans faillir, avec toujours le même succès, c'est un exploit que même en France, pays préférré de l'intellectualisme littéraire, on n'a jamais réussi : L'Express fait chapeau bas.
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Rentrée (suite) 

Un essai intéressant paraîtra aux Editions du Nil à la rentrée : "Lettres anglaises , Une promenade littéraire de Shakespeare à le Carré" de Olivier Barrot et Bernard Rapp. Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la littérature Brit, par de vrais bons présentateurs TV de littérature.
Est-ce que cela fait un bon livre? Aucune idée. Mais l'important c'est surtout qu'ils aient essayé.
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Ma vie est un faux en écriture 

Bonne nouvelle pour ceux qui aime Peter Carey (Oscar et Lucinda, La véritable histoire du Gang Kelly), il publie ce mois-ci en australie son nouveau roman : My Life as a Fake : extrait. L'histoire d'un homme qui invente un faux écrivain est inspiré d'un cas réel de faux poète australien.
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mardi, août 12, 2003

Lien vers Publishers Weekly : pour ceux qui veulent savoir ce qui va bientôt se publier aux USA... (Oui, beaucoup de merdes, mais rappelez vous, les diamants se trouvent dans les mines de charbons...)
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Feu James Welch 

James Welch, l'auteur (amérindien -- je déteste ce terme!) des magnifiques A la grâce de Marseille et de Comme des ombres sur la terre, entre autres, vient de mourir, le 6 Août d'une crise cardiaque à 62 ans. Rendez-lui l'hommage qui lui revient en le lisant chez Albin Michel et 10/18.
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Plaisir coupable 

Faîte vous un petit plaisir coupable en allant contempler les diverses illustrations qu'à connu Alice au Pays des Merveilles. N'oubliez pas d'aller voir en bas de la page les chapitres : en plus du textes, de nouvelles illustrations. Ou comme dirait mon pote Homer Simpson : AAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHHHHHH ! (béatitude extrême, pour ceux qui ne descendent pas dans les limbes de la contre-culture simpsonnienne)
Bientôt (paraît-il), les illustrations de Peter Pan : AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH !

Lien trouvé via Douze Lune
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Référencement miracle 

Ah! Mon Dieu (sic)! Je viens d'avoir un coup au coeur! Je SUIS référencée! Sur Yahoo! Mes sels... où sont mes sels... je ne me sens pas très bien, dear. Bon évidemment, personne ne peut me trouver, puisque je ne suis pas référencée sous blog littéraire (ben oui, mais comment vous voulez que je l'appelle : "blog hype qui parle de livres, mais c'est pas de la littérature chiante" ?), mais sous son nom, La Muselivre. et évidemment, personne connaît. Rame, Heileen, rame, l'horizon est au bout de fleuve : un jour ou l'autre,tu y arriveras.
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Rentrée étrangère 

Côté littérature étrangère (que ceux qui n'ont pas remarqué que je suis fan de littérature anglo-saxonne lèvent la main!), des livres intéressants, mais c'est un peu le mirage-oasis au milieu du désert:
Les précédemment cités: Hari Kunzru, L'illusionniste, Daniel Mason, L'accordeur de piano, et Donna Tartt, Le petit copain, chez Plon ; Middlesex, de Jeffrey Eugenides, chez L'olivier, ainsi que Expiation, de Ian McEWan, chez Gallimard (très très bon), Dernier rapport sur les miracles de Little No Horse, de Louise Erdrich, Pour qu'ils soient face au soleil levant, de John McGahern, toujours chez Albin Michel, et La femme qui siffle, de A.S. Byatt, chez Falmmarion.

Et il paraît que la littérature étrangère enregistre en effet une progression de +6,3% par rapport à l'année dernière : on m'excusera si je n'avais pas remarquer.
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Rentrée littéraire française 

Je ne sais pas vous, mais je n'attend pas grand chose de la rentrée littéraire franco-française cette année (un peu comme toutes les années d'ailleurs) : j'ai malgré tout deux bouquins en français à vous conseiller, car j'ai eu la chance de participer à la sélection de la rentrée littéraire de la FNAC. Le premier va être l'un des évènements de la rentrée (si, si croyez-moi : il a fait l'évènement partout, et comme la critique française comme tout bon toutou qui se respecte... sans commentaire) : il s'agit d'Un dimanche à la piscine de Kigali (DENOËL), du Québecquois Gil Courtemanche. Bon roman, prenant, mais horrible sur la guerre civile rwandaise. Sachant à quel point les français ont été impliqués dans le conflit (et à quel point l'auteur est sans concession envers nous), on comprend mieux pourquoi le livre (écrit en "bon françois") a d'abord été publié dans tous les pays anglo-saxons avant, trois ans après sa publication originale, de pointer son nez par chez nous.
Bon, je vais être honnête, ce n'est pas le livre de l'année : Courtemanche écrit (très) bien, mais le livre est un peu trop moralisateur et se prend franchement beaucoup trop au sérieux ("A moi tout seul, taïo!, je vais dénoncer les colonisteurs blancs qui ont bousillés l'Afrique!"). Mais croyez-moi, c'est un livre largement au-dessus de la mêlée en ce qui concerne la production littéraire française actuelle (la production chic, d'entend : la "hype" germano-pratine!)!
L'autre livre est un bijou : Palava la Blanche de Christophe Léon, qui malheureusement ne fera les gros titre nulle part. Trop court, trop "non-commercial", trop petite maison d'édition (Editions du Rouergue). Pourtant c'est un roman magnifique sur les exilés d'Algérie de 62, raconté par un enfant : c'est juste beau et ça se passe de commentaire. Espérons que suivant mes recommendations, le livre fera la rentrée littéraire de la FNAC.
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Si vous vous ennuyez un peu cet été et que vous n'avez rien d'autre à faire devant votre ordinateur, allez vous amuser aux ateliers d'écriture de Télérama : moi je suis assez fan, surtout que j'en ai déjà gagné un (atelier : 'America, America', pour être précise) une fois : Ah! le bonheur de recevoir un caisse de livre en cadeau... ( bonjour, toi. Tu es un petit quard d'heure d'auto-promotion? Tu as perdu ta maman? Allez rentre vite chez toi...)
Cette fois, je vous conseille de vous laissez aller à une jolie petite lettre d'aveux: à ce que c'est pervers ce genre de sujet...
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L'Empire contre-attaque 

Ai-je manqué aux 0.00000000 utilisateurs de ce blog fantôme? Non? Méchants...
Bon après deux mois d'absence non programmée, je reviens en force (comme dirait churchill : "Ne pensez pas que vous travaillerez moins parce que vous dormez pendant la journée. C’est un point de vue stupide, soutenu par des gens qui n’ont aucune imagination." Merci Télérama pour la citation ;-)) !). Bref, "she'll be back and she's already back".
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