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mercredi, mai 28, 2003

Vous n'en avez pas marre de voir toujours les mêmes livres aux sélections des prix littéraires ? Cette année, la sélection du prix Inter est un must du genre : pas un qui n'ait été "LE" livre de l'année, dont tout le monde a parler, et dont tout le monde se fout, à part Sollers et sa clique.
Dix livres ont été sélectionnés pour le prix du livre Inter. Exhibition de Michka Assayas (éd. L’Arpenteur/Gallimard), L’arrière-saison de Philippe Besson (éd. Julliard), Rapport sur moi de Grégoire Bouillier (éd. Allia), Au piano de Jean Echenoz (éd. Minuit), Les ambitions désavouées d’Alain Fleischer (éd. Le Seuil), O.N.G. ! de Iegor Gran (éd. P.O.L), Hongroise d’Eric Holder (éd. Flammarion), La petite chartreuse de Pierre Péju (éd. Gallimard), Tigre en papier d’Olivier Rolin (éd. Le Seuil) et Faire l’amour de Jean-Philippe Toussaint (éd. Minuit).

Quand à la présélection du Renaudot, je peux déjà parier qui va rester : les plus célèbres comme Rey, Garçin et Gazier : ceux que vous (et moi) n'avez pas la chance de connaître (et qui sont peut-être mille fois meilleurs que les sus-cités) vont disparaître sans autre forme de procès, avant que vous ayez eu l'occasion de les connaître.
Douze auteurs ont été présélectionnés pour le prix Renaudot : Baisse les yeux de Simone Bernard-Dupré (éd. Le Rocher), Mort d’un silence de Clémence Bouloque (éd. Gallimard), La vie de Joséphin le fou d’Amanda Dévi (éd. Gallimard), Gare du Nord d’Abdelkader Djemaï (éd. Le Seuil), Un guide aveugle et fou d’Ahmed Dich (éd. Le Rocher), Les ambitions désavouées d’Alain Fleischer (éd. Le Seuil), Théâtre intime de Jérôme Garcin (éd. Gallimard), Les garçons d’en face de Michèle Gazier (éd. Le Seuil), Le moine, l’Ottoman et la femme du grand argentier de Vénus Khoury-Ghata (éd. Actes Sud), J’abandonne aux chiens l’exploit de nous juger de Paul M. Marchand (éd. Grasset), Le plus tard possible d’Henri Raczymow (éd. Stock) et Un début prometteur de Nicolas Rey (éd. Le Diable Vauvert).

Maintenant, à qui doit-on s'adresser quand les maisons d'édition ne font pas correctement leur boulot pour donner leur chance à tous les bons auteurs que le parisianisme n'a pas porter au nu, et que les prix littéraires (français en tout cas) sont une vaste fumisterie ? einh ?
La caravane passe, les chiens aboient /

lundi, mai 12, 2003

Les Editions de la Différence publient dans la semaine le dyptique de Nancy Mitford La poursuite de l'amour / L'amour dans un climat froid. Ne les manquez pas !
La caravane passe, les chiens aboient /
Les anglais et les américains ont l'air de ne se rendre compte que maintenant qu'ils ne lisent plus de littérature étrangère. L'article américain dresse une chronologie des rapports des américains à la littérature étrangère (ou plutôt le rapport des éditeurs américains) et l'article anglais évoque une initiative du Foreign Office pour faire lire plus de romans auropéens aux anglais, compte tenu de l'agrandissement de l'UE. Mais les deux articles passent un peu à côté du sujet : on sait bien que si Harry Potter n'avait pas été écrit en Anglais, publié en Grande Bretagne et plébiscité aux USA, il serait toujours inconnu, aussi bon soit-il, mais la question importante est POURQUOI les anglo-saxons ne lisent-ils plus de littérature étrangère ?
Prétendre que les Allemands lisent le plus de livres traduits parce qu'ils veulent s'ouvrir au monde, pour ne plus reproduire leurs errurs du passé, me parait un peu léger : je ne crois pas que les générations allemandes qui n'ont pas connu la guerre pensent en ces termes. C'est beaucoup trop réfléchi et préfabriqué : je ne lis pas pur m'ouvrir au monde, mais parce que les histoires me touchent et sont bien écrites. L'ouverture découle de la lecture, et ne la précède pas. Les américains, pour choisir un exemple évident, ne connaissent pas le reste du monde, parce qu'ils n'ont aucun moyen de le connaître ni par le cinéma, ni par la littérature. Mais je ne suis pas sûre qui si on ne leur en donnait pas l'occasion, ils ne liraient pas autant de roman français, par exemple, que nous d'américains, ça c'est déjà vu. Alors pourquoi les éditeurs américains, puisque c'est eux qui font la demande par l'offre, ont-ils décidés que cela ne valait plus la peine de nous (nous et les autres) publié ? Et pourquoi personne ne veut-il se donner la peine de faire un article là-dessus ?
La caravane passe, les chiens aboient /

samedi, mai 10, 2003

Allez, un petit peu de vulgarité sur ce blog : Putain de Bordel de Merde d'Ordinateur ! Voilà ! Ca soulage !
Deux semaines d'abscence parce que mon adorable petit PC s'est mis en rade en cramant son ventilo, c'est la troisième fois que ça m'arrive et mon réparateur n'y comprend rien : avant moi, il avait jamais vu ça. Pourtant c'est pas faute de le nettoyer..
C'est pas grave, ceci étant encore un blog fantôme (j'arrive pas à me recenser ! Help !), personne n'a rien remarquer. Alors, on prend les mêmes et on recommence ! Ouste !
La caravane passe, les chiens aboient /

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